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Asma Mhalla Origine Parents

Asma Mhalla Origine Parents – Elle est membre du comité scientifique de l’observatoire de l’éthique publique (OEP) et chercheuse à l’Institut Mines Telecom en plus d’être experte en « tech policy » et professeure à Sciences Po Paris, où elle enseigne les défis éthiques et politiques de l’économie numérique.

Il examine les formes émergentes de pouvoir et de gouvernance entre les plateformes structurelles (big tech) et les États à travers le prisme des modèles économiques basés sur les données. Elle aide les agents publics à élaborer des politiques basées sur des modèles technologiques plus éthiques et socialement responsables (souveraineté numérique, éthique numérique, exemples démocratiques associés).

En savoir plus sur : la stratégie, les connaissances, les matières premières et la troisième révolution industrielleL’idée d’« économie du savoir » n’est pas nouvelle. De la période silésienne à nos jours, l’histoire humaine démontre sans équivoque que la connaissance a toujours façonné les sociétés humaines. Chaque révolution technologique a été déclenchée par un seul moment “Eurêka” de perspicacité, de perspicacité ou de connaissance.

L’utilisation des outils numériques modifie fondamentalement le rapport à soi, aux autres et au monde. Aujourd’hui plus que jamais, le monde numérique pose un défi éthique fondamental à l’ère des plateformes massives de services en ligne, du big data, du quantified self et du transhumanisme. La question éthique s’applique au domaine des écrans, qui dominent notre quotidien.

Dans un instant, je serai là pour me présenter. Je m’appelle Asma Mhalla et je suis maître de conférences à Sciences Po sur les enjeux de l’économie numérique ainsi que consultante sur ces sujets et sujets connexes pour ma propre entreprise.

Ce matin, on m’a demandé de partager mes réflexions sur ce qui m’anime depuis un moment : l’évolution de la société juste dans laquelle nous vivons et croyons exister.Demandez-moi ce que cela a à voir avec les économies numériques, et je vous répondrai : la coopération entre les mégaplateformes et les gouvernements crée un nouveau type de gouvernance mondiale. C’est pourquoi ils m’ont demandé de sortir ce matin et de m’exposer.

Dans la première moitié de mon “exposition” entre les feuilles, je ne discuterai pas du tout de quoi que ce soit lié aux ordinateurs ou à Internet, mais je fournirai plutôt un point de vue juridique. C’est une idée difficile à comprendre parce qu’on ne sait pas ce qu’elle implique ou ce qu’elle signifie concrètement. Il est juste de remettre un peu les choses en perspective.

Pour commencer, et il s’agit plus d’une clarification conceptuelle alors pardonnez-moi pendant que je remets ma casquette de professeur, la surveillance n’est pas un “grand mot”. C’est-à-dire qu’on a souvent tendance à penser, quand on parle de surveillance, qu’on va rentrer dans des analyses complotistes ou un peu radicales.

En réalité, le contrôle est inextricablement lié à l’émergence de l’État de droit, ou à la tentative de contraindre l’arbitre par la législation, car il était nécessaire d’établir l’État de droit en premier lieu. Je veux dire, comment on l’explique ? Comment un gouvernement centralisé peut-il démontrer ou garantir qu’une loi est respectée ? Cela peut être fait facilement par commande.

Ainsi, en substance, l’État de droit ne comprend que trois éléments :En conclusion, la triade d’un État juste, à mon avis, comprend l’application de la loi, le contrôle judiciaire et la protection sociale.

Asma Mhalla Origine Parents

Retrouver un peu de l’esprit » du contrat social de Hobbes, c’est accepter de renoncer à une certaine liberté en échange d’une tranquillité d’esprit. Mais en fin de compte, nous voulons être en paix les uns avec les autres, afin d’éviter l’état de guerre perpétuel qui est actuellement supposé exister entre toutes les nations.

Nous pouvons avoir une conversation sans fin à ce sujet. Mon pressentiment est que les Français sont plutôt compétents en matière juridique. Il semble y avoir une sorte de logorrhée chez les juristes français qui les amène à rédiger automatiquement des lois en réponse à un événement donné, aussi mineur soit-il.

Une étude intéressante a été publiée en 2016 par la plus haute juridiction du gouvernement français, le Conseil d’État, affirmant que la taille du canon juridique français a augmenté de… trois millions de mots.

Il y a donc un réflexe évident de légiférer en France, qui trouve son origine dans la tendance à la centralisation de l’État, ses dirigeants prenant les décisions politiques d’en haut. C’est donc la toute première chose la loi.

Je ne crois pas que nous soyons réellement en chute libre; je pense plutôt que nous sommes dans un réflexe, dont la nature pourrait être éclairée en examinant son contexte historique. C’est-à-dire que, puisque nous traversons actuellement une période de transition historique profonde, il est nécessaire soit de modifier les lois existantes, soit d’en promulguer de nouvelles afin de s’adapter à l’évolution du paysage économique, politique et social.

Du côté « contrôle » de mon triptyque, on peut discuter si oui ou non l’intention initiale derrière la surveillance de la population est toujours maintenue, ou si l’État a usurpé le rôle à des fins de survie à la place. (Note à l’orateur : c’est un sujet que j’ai l’intention d’approfondir à l’avenir.

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